À Baltimore il n’y a pas que des Noirs qui lancent des pavés et des White Trash qui assemblent des bouts de métal. Il y a aussi Dan Deacon, trublion touche-à-tout de la scène électronique nord-américaine, véritable showman post-moderne qui ne renie ni Phlipp Glass ni le Mickey Club, doté d’un enthousiasme pop d’une force illimitée, qu’il n’hésite pas à remettre en question mais auquel il revient toujours, comme sur « Gliss Riffer» son deuxième album pour Domino. Et en live cette gaieté créatrice est si communicative qu’elle devient euphorie, fête, carnaval, transe imprévisible et imprévue.