Jusqu’en 2013 personne n’avait osé parier sur le revival acid jazz. Et pourtant. Soudainement un mystérieux duo londonnien débarquait sur toutes les ondes d’Europe et il a bien fallu se rendre à l’évidence ; il était venu le temps. Le temps de danser sur Jungle et de regarder de belles vidéos où des gens dansent sur Jungle. De danser sur cette musique qui évoque tant les Brand New Heavies que Hot Chip ou Bronski Beat. De danser encore, malgré des rythmiques nostalgiques, un downtempo brumeux, une morosité froide, un funk sombre auquel on ne peut plus accoler de « y ».