Pour comprendre les Hell’s Kitchen, il faut parler instruments. La percuterie évoque l’attirail de mère Courage – washboard, assortiment de couvercles de poubelles, ressorts multiples, tom goliath – et restitue toute la gamme des syncopes urbaines. La contrebassine fait ondoyer les basses et zigzague comme un poisson sous acide tandis que les guitares communiquent une énergie qui ferait swinguer les plus rétifs…. Mais les titres de Hell’s kitchen n’ont pas seulement le don de vous plonger dans la fournaise. Ils vous apprendront en outre à mieux goûter les dérapages, les dissonances et le bottleneck, car le style qu’a choisi le groupe mise sur le risque. La voix qui grince puis chante, s’estompe, réapparaît. On la cherche, elle se tait. Vous l’ignorez, elle vous surprend. Et dans tout cela, pas de calcul, pas d’académisme ; Hell’sKitchen n’aime ni le papier millimétré, ni les lutrins : le désordre créatif est aux première loges.
www.darksite.ch/hells-kitchen

Mama Rosin excelle à dépoussiérer le cajun en lui infligeant des sévices rock’n’roll à coups de guitare, banjo, mélodéon et percussions déglingués. Les fougueux Genevois cultivent depuis près de six ans leur bayou au parfum mississippien via d’épiques folies. Avec le blues bouillonnant du sud des Etats-Unis dans le viseur pour son quatrième album, le trio a amorcé un virage plus rock.
www.mamarosin.com

Pour la sortie sur le label Genevois Moi J’Connais Records d’un premier album intégralement en français, Adieu Gary Cooper vous convie à une immersion inédite dans le monde planant du garage west-coast, dans les déserts de Neil Young, dans les échos à bande de Spacemen 3, dans les bidouillages des « early » Stephan Eicher et les expérimentations de Christophe mais également dans la chaleur ondoyante des tropiques par la grâce naïve d’une guitare lapsteel infinie et lancinante. En bref, le Velvet et Bashung en vacances aux Caraïbes.
www.adieugarycooper.ch

www.moijconnais.com

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